Sybile
Sybile, contrairement à Luce était une jeune femme de la ville.Elle aimait l'agitation, les lumières, les autos,les passants préssés.Elle ne pouvait que vivre ici dans ce bel immeuble de 25 étages,tout de verre habillé,moderne et luxueux d'intérieur.Sybiled'intérieur.Sybile y possédait un petit appartement,mais bien à elle.Son travail d'agent immobilier l'avait conduite à cette belle affaire :un T2 de 80m2 avec terrasse entourée de buisson où elle avait installé 2 bains de soleil, pour bronzer nue.Deux, pourtant Sybile était célibataire par choix,mais souvent accompagnée pourtant.Blondepourtant.Blonde grande et mince, sybile arborait fièrement une sulfureuse poitrine qui suscitait bien des convoitises.Sybileconvoitises.Sybile préférait la danse à la lecture,en règle générale elle aimait tous les prétextes aux relations corporelles.Pourcorporelles.Pour Sybile le calme était synonyme d'ennui.Plus jeune que Luce, ses trente cinq ans ,dont vingt année de dominatrice,lui allait fort bien mais intimidaient parfois les hommes qui auraient pu lui faire la vie douce.Très peu pour Sybile, l'accroc au portable, à internet, à la vitesse,et il faut dire un peu au sexe,mais à sa façon seulement.
Elle appréciait que ses compagnons se montrent tendres et charmants en public, au restaurant, lors d'un coctail.Mais ils devaient être différents au creux de son lit, lorsqu'elle les y acceptait.Parfoisacceptait.Parfois, seule la moquette ou la grande table de verre servait de nid de plaisir à cette blonde pressée dans la vie.Ainsivie.Ainsi avait-elle croisé un médecin qui arrivait d'un remplacement en campagne provençale en y ayant laissé une certaine Luce.SybileLuce.Sybile le contraste de Luce, Luce la blanche Sybile le noir,Luce la douce,Sybile le fauve...Sybile avait fait le premier pas, comme assez souvent.Une de ses collègues l'avait invité à un vernissage et le médecin y était présent.Sybileprésent.Sybile cheveux longs et raides,la peau claire s'était approchée de celui qu'elle observait depuis le début de la soirée.Ellesoirée.Elle lui tend une coupe de champagne et lui demande simplement :"d'où tenez vous ce beau teint halé ?" Intrigué, et un peu dans le soucis de ne plus penser à Luce, le médecin avait souri et plus tard s'était laissé ramené, tel un trophée chez Sybile vers 23 heures.Le couple s'engouffre dans l'ascenseur:moquette murale rouge foncé,éclairage tamisé,25 étages de proximité sensuelle...A peine les portes refermées Sybile se plaque vivement sur le torse du médecin et l'embrasse à pleine bouche,ses deux mains pressées sur l'avant des cuisses musclées de cet homme qu'elle allait possédait.On ne possédait pas Sybile, c'est elle qui vous possédait!Décidément,cette jeune femme intrigue le médecin ,qui en bon célibataire n'a aucune contre indication à accepter les avances de cette belle plante. La scène est rapide, l'ascenseur monte vite, la virilité du médecin aussi.Il lui rend son baiser, elle saisit sa main et la glisse sous la jupe droite, entre ses cuisses, où là, pas un morceau de tissus ne la gène.Sybillegène.Sybille sent la chaleur de cette large main sur son triangle d'or qu'elle préfère laisser velu, tant elle a les poils doux et blonds.Ainsiblonds.Ainsi elle atteste de sa naturelle blondeur.Sybileblondeur.Sybile avait pris conscience depuis longtemps que l'homme ne peut avoir les deux parties principales de son corps irriguées de la même façon en même temps.Ainsi savait elle les moments de son grand pouvoir.Le sang du médecin bouillonnait dans son corps.Sybile avait tout compris des hommes, elle profitait de l'état de faiblesse de la bête masculine pour imposer ce qu'elle était : une femme d'initiative.Commed'initiative.Comme beaucoup, elle avait vu plus jeune le dernier tango à Paris,la scène De Marlon Brando qui demande à sa compagne d'aller lui chercher le beurre l'avait quelque peu choquée toute jeune, puis intriguée, puis excitée.Finalementexcitée.Finalement elle rêvait de revivre ce court instant du film, mais quelque peu modifié:elle serait Brando mais en femme...